Pierre Guelff a assisté à plus de 270 procès d'assises et a suivi de très près des dossiers aussi importants et médiatisés que les affaires Dutroux, Fourniret, Cons-Boutboul, Valenciennes-Tapie, des procès de grand banditisme, ceux des génocidaires du Rwanda ou des islamistes du GICM. Mais, au-delà de ces dossiers particuliers, il y a cette multitude de crimes crapuleux, passionnels, intimes, familiaux, socio-ethniques..., qui n'ont pas obligatoirement défrayé la chronique mais qui sont autant de «tranches de vie et de mort», véritables reflets de notre société. Parmi eux, les crimes d'amour(s) par vengeance, passion, désoeuvrement, dépit, jalousie féroce... Des crimes qui touchent la vie intime des gens et qui les déshabillent de manière publique. Lors des audiences il apparaît alors un quotidien qui nous interpelle, nous choque parfois ou nous émeut. Rarement, on reste indifférent. Dans ces témoignages «vérité», chacun a droit à la parole : les victimes (si elles ont survécu, ce qui est rare), leurs proches, les accusés, les experts, les enquêteurs, les avocats, ou encore les magistrats et les témoins... À travers ces drames anonymes nous descendons dans les tréfonds de l'âme humaine et nous nous interrogeons sur le fonctionnement ou le dysfonctionnement de la Justice !