10 000 Français meurent, chaque année, du cancer de la prostate. Or, nombre d'entre eux auraient vécu si la maladie avait été diagnostiquée et traitée à temps: silencieux à ses débuts, comme tous les cancers, celui-ci est suffisamment fréquent pour que tout homme, après 50 ans, s'astreigne à pratiquer un examen de dépistage régulier, nécessaire à un diagnostic précoce - et salvateur! Pendant plus de trente ans, le professeur Dufour a examiné, à l'hôpital Necker, des milliers de malades: "La prostate n'est pas une fatalité, seulement un organe dont les désordres, si on les ignore, finissent par engendrer des complications parfois graves, souvent inconfortables: incontinence, impuissance, pathologies plus ou moins sévères de la vessie et des reins... Et d'autant plus insupportables qu'elles ne sont pas toujours inévitables. Vivre très longtemps ne doit plus vouloir dire vivre très vieux, mais vivre tout simplement. Et vivre bien."